F1 : les écuries les plus populaires

Ferrari, Mercedes, Red Bull, on connait tous les noms des grandes écuries de F1. Une écurie, ce n’est pas seulement une marque, des pilotes et des mécaniciens, se sont de véritables structures de 350 à plus de 1200 personnes qui travaillent main dans la main pour obtenir la meilleure performance possible sur la piste. Replongeons nous dans l’histoire de certaines écuries très populaires.

Ferrari, une écurie emblématique

Le nom de la célèbre marque au cheval cabré et indissociable du sport automobile. Ferrari compte 16 titres de constructeur et 15 titres de pilote, au total Ferrari a disputé 973 courses, remporté 235 victoires et 753 apparitions sur le podium. Même si l’écurie a eu une période creuse suite à la réglementation de 2005, elle peut s’enorgueillir d’un palmarès impressionnant : c’est l’écurie qui détient le plus grand nombre de records en course automobile. Les très célèbres Michael Schumacher et Kimi Räikkönen ont été champions au volant de véhicules Ferrari.

Maserati : une femme au volant de la 250F

Restons en Italie avec Maserati : fondée en 1914 la marque crée son écurie de course automobile en 1926. Les résultats sont là : entre 1930 et 1957 l’écurie remporte 9 victoires, 2 titres pilotes et 37 podiums. En 1957, en raison de problèmes financiers, la marque se retire de la course automobile, c’est la fin de l’écurie Maserati. Selon une étude menée par Betway Insider, il y a seulement 5 femmes qui se sont illustrées en F1 et le nom de Maserati est associé à un évènement historique : en effet c’est au volant d’une Maserati 250F qu’une femme participe pour la première fois à un Grand Prix : il s’agit de Maria Teresa de Filippis, en 1958.

Williams, retour sur le devant de la scène

L’écurie britannique a longtemps été dirigée par son fondateur, Frank Williams, âgé de 77 ans, épaulé par sa fille Claire Williams. Fondée en 1969, l’écurie Williams Grand Prix Engineering a gagné 9 titres de constructeur et 7 titres de pilote. Le français Alain Prost a été sacré champion au volant d’une Williams en 1993, tout comme le canadien Jacques Villeneuve en 1997. Les performances de l’écurie sont inégales; en 2020 elle est rachetée par le fond d’investissement Dorilton Capital : dotée de moyens financiers plus importants, l’écurie revient sur le podium dès l’année suivante.

Renault : de la théière jaune à Alpine F1 Team

La marque française fait ses débuts en F1 en tant que constructeur de châssis et motoriste en 1977. Les débuts sont difficiles, la marque introduit le y introduit le moteur V6 turbocompressé et les performances ne sont pas au rendez-vous : la monoplace est surnommée la théière jaune par les britanniques. L’histoire de Renault en F1 est mouvementée : il y a de nombreux rachats, l’écurie change de nom de très nombreuses fois et n’est pas toujours présente en compétition. A ce jour, l’écurie renommé Alpine F1 Team compte 2 titres constructeur et 2 titres pilote, 104 podiums et 36 victoires. En 2021 Fernando Alonso fait son retour dans l’écurie avec laquelle il a obtenu ses deux titres de champion du monde.

Mc Laren : l’excellence britannique

Mc Laren est la deuxième écurie en termes d’ancienneté, juste après Ferrari, c’est aussi la deuxième plus titrée. Fondée en 1966 par Bruce McLaren, l’écurie démarre en course avec son propriétaire au volant. Dans les années 80, Mc Laren était la marque la plus populaire. L’écurie compte 8 titres constructeur et 12 titres pilote : Emerson Fittipaldi, James Hunt, Niki Lauda, Mika Häkkinen et Lewis Hamilton entre autres ont remporté des compétitions au volant de Mc Laren. La marque n’excelle pas seulement en course, elle détient aussi le record de pointe de vitesse avec une voiture de série à moteur atmosphérique : en 1998, la Mc Laren F1 a atteint 391 km/h.

Uralkali Haas F1 Team : l’américaine

Fondée par Gene Haas, propriétaire de Stewart Haas Racing, présent en Nascar, cette écurie n’a pas de longue histoire ni d’héritage : elle est née d’un appel d’offres émis par la Fédération internationale de l’automobile pour participer à la saison 2015 de Formule 1. En 5 saison, les monoplaces à moteur Ferrari de Uralkali Hass ne totalisent que 200 points : pourtant ses pilotes phares Romain Grosjean et Kevin Magnussen n’en sont pas à leur tour d’essai. En 2021, ils sont remplacés par des pilotes débutants : Nikita Mazepin et Mick Schumacher, fils du septuple champion du monde Michael Schumacher. Nouvelle écurie, nouveaux talents ?

Mercedes : motoriste avant tout

Le nom de Mercedes en F1 est indissociable de la tragédie qui a eu lieu en 1955 : lors des 24 heures du Mans, l’accident de Pierre Levegh au volant d’une Mercedes a fait 82 morts. Suite à cela, la marque se retire de la compétition pendant 38 ans. Elle réapparaît en 1993 comme motoriste de l’écurie Sauber, puis Mc Laren. En 2010, elle fait son grand retour comme constructeur de châssis : les monoplaces Mercedes, surnommées Flèches d’Argent ont permis à Lewis Hamilton et Nico Rosberg d’être sacrés champions du monde. Parallèlement, Mercedes continue à être motoriste pour plusieurs écuries. Mercedes totalise 5 titres constructeur et 7 titres pilote.

Red Bull Racing : de sponsor à écurie à part entière

L’écurie est fondée en 2005 avec le rachat par Red Bull de l’écurie Jaguar Racing, la société britannique, dispute le championnat du monde de Formule 1 depuis 2007 sous licence autrichienne. Cette écurie compte 4 titres constructeurs et autant de titres pilotes. Les pilotes notoires de cette écurie sont entre autres l’allemand Sebastian Vettel et son coéquipier Mark Webber. Aussi, le jeune pilote Max Verstappen de 21 est depuis 2016 pilote de cette écurie.

Aujourd’hui, le choix d’une écurie est déterminant pour la carrière des pilotes : s’ils ont le talent, le mental et les capacités physiques pour courir en F1, l’écurie leur apportera les composantes techniques qui feront la différences pour performer sur la piste. En 2022, une nouvelle réglementation technique sera mise en place, qui poussera les écuries à innover davantage pour plus de spectacle, moins de dépenses, et surtout moins d’écarts de performances : sauront-elles se montrer à la hauteur ?

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